Grande est ma tristesse depuis le début des événements tragiques en Cote d’Ivoire.Aucun mot ne pourrait qualifier la barbarie dont ont fait preuve les messagers de la mort de l’Etat islamique ou Aqmi au Maghreb islamique. Ces événements du 13 Mars nous rappellent à quel point nos vies sont fragiles et surtout que la mort ne nous prévient pas avant de frapper. L’Etat islamique a clairement déclaré la guerre au monde entier, à l’Afrique et par la même occasion au peuple ivoirien. Dans son entreprise de semer le chaos , l’organisation terroriste a choisi Grand- Bassam , une ville dont le symbole historique n’est plus à démontrer. En effet , Grand- Bassam est la ville qui vit marcher des femmes ivoiriennes qui revendiquaient justice et liberté durant la colonisation pour leurs époux , responsables politiques du parti politique PDCI RDA ,Grand-Bassam a été la première capitale de la Cote d’Ivoire coloniale. Au delà de cet aspect historique, Grand- Basssam est aussi l’endroit privilégié de détente des ivoiriens.Pour ceux qui ne connaissent pas la Cote d’Ivoire, Grand- Bassam est une ville balnéaire dans laquelle ivoiriens et touristes se retrouvent pour se reposer. C’est un petit paradis sur terre accessible à toutes les bourses. Malheureusement ce jour là , la ville paradisiaque s’est transformée en enfer pour de nombreuses personnes. Les terroristes ont sans doute agi à dessein. Ils voulaient peut être faire un nombre important de victimes et de ressortissants français par la même occasion.Ils voulaient sans douter semer la terreur au sein de la population.
Je me rappelle que l’été dernier mon périple sur les cotes de ce pays m’a conduit à Grand Bassam dans un cadre paisible du nom de « Oddos « jusqu’à Assinie à « Cocoué Lodge » , un complexe hôtelier somptueux. J’aurais donc pu être à la place de ces personnes. Ces attaques auraient pu avoir lieu à ce moment là. Il faut savoir que les terroristes menacent le pays depuis bien longtemps , ils menacent le continent africain depuis bien trop longtemps ; Continent qui a du mal à mettre en place une stratégie de lutte efficace.
« Aujourd’hui je suis Bassam,aujourd’hui je suis à Bassam,aujourd’hui je viens dire aux terroristes que demain j’irai à Bassam »
Aujourd’hui je ne rentrerai pas dans ce débat là, je ne mènerai pas cette analyse. Je ne dirai pas que la guerre en Libye , la montée de Boko Haram au Nigéria et au Cameroun , la guerre au Mali n’ont pas alerté nos dirigeants.
Je me contenterai de poser ma plume à Bassam sans développer d’idées autour de la théorie du complot. Je ne m’attarderai pas sur la cacophonie au niveau de l’exécutif quant au bilan de cette attaque ou même sur le manque de proximité avec le peuple dans le discours délivré par le chef d’état ivoirien.
Aujourd’hui je suis BASSAM , aujourd’hui je suis à BASSAM, aujourd’hui je viens dire aux terroristes que de main j’irai à Bassam.
Eric G.
Nous étions , nous sommes et nous serons bassam qu’ils le sachent.
Certains auront la crainte mais bassam va retrouver sa joie de vivre
Demain j’irai à bassam
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